Comprendre l'accident vasculaire cérébral
Un Accident Vasculaire Cérébrale (AVC) survient lorsqu’une partie du cerveau subit une interruption de son approvisionnement en sang. Cette situation médicale alarmante peut être déclenchée par deux principaux mécanismes : le blocage d’un vaisseau sanguin ou la rupture d’une artère. Malheureusement, les conséquences sont souvent graves et entraînent des dommages cérébraux permanents et des handicaps significatifs.
La rapidité de l’intervention médicale est cruciale dans la gestion de l’AVC. Un traitement approprié est essentiel afin de réduire au maximum les dommages et les séquelles potentielles.
En France, l’impact de l’AVC est la première cause de handicap chez les personnes âgées, la deuxième cause de démence après l’Alzheimer et la troisième cause de mortalité.
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Quels sont les signes d'un début d'AVC ?
Les signes d’un début d’AVC sont importants à reconnaître, car une intervention rapide fait toute la différence dans le pronostic. Voici quelques symptômes les plus courants et qui sont à surveiller :
- Faiblesse ou engourdissement soudain : cela se manifeste généralement sur un seul côté du corps, affectant souvent le visage, le bras ou la jambe.
- Troubles de la parole et de la compréhension : la personne peut éprouver une confusion soudaine, avoir des difficultés à parler clairement ou à comprendre ce que disent les autres.
- Problèmes de vision : une vision trouble ou une perte de la vision dans un ou les deux yeux peut survenir.
- Difficultés de coordination et d’équilibre : comme des étourdissements, des problèmes de marche, ou une perte soudaine de l’équilibre.
- Mal de tête sévère et inexpliqué : un mal de tête soudain, particulièrement s’il est intense et sans cause apparente, peut être un signe d’AVC.
Que faire lors de la détection des premiers signes ?
Lorsque vous détectez les premiers signes d’un Accident Vasculaire Cérébral, vous devez agir rapidement ! Voici les étapes à suivre :
- Appelez immédiatement les secours : ne perdez pas de temps. En cas de symptômes, appelez immédiatement le SAMU (15). L’AVC est une urgence médicale, et chaque minute compte.
- Notez l’heure des premiers symptômes : rappelez-vous quand les premiers symptômes sont apparus. Cela peut être crucial pour le traitement, en particulier si des médicaments thrombolytiques (qui dissolvent les caillots sanguins) sont envisagés.
- Ne donnez pas de médicaments : ne donnez pas d’aspirine ou tout autre médicament, car cela pourrait aggraver certains types d’AVC, en particulier ceux causés par une hémorragie.
- Ne laissez pas la personne se reposer ou dormir : gardez la personne éveillée et surveillez-la en attendant l’arrivée des secours.
- Surveillez attentivement : continuez à observer les symptômes et notez tout changement dans l’état de la personne.
- Rassurez la personne : restez calme et rassurez la personne touchée par l’AVC. Votre soutien est très important pour maintenir son calme et sa stabilité.
Si la personne est inconsciente, mettez-la en position latérale de sécurité. Si elle est inconsciente, mais qu’elle respire, placez-la en position latérale de sécurité pour maintenir les voies respiratoires ouvertes et éviter l’étouffement.
Que faire en cas d'AVC si on est seul ?
Lorsque vous remarquez l’un des symptômes mentionnés ci-dessus, agissez immédiatement ! Contactez sans tarder les services d’urgence en composant le 15 pour le SAMU ou le 18 pour les pompiers. Le traitement rapide d’un AVC, idéalement dans les heures qui suivent l’apparition des premiers signes, est crucial. Pour ce type de pathologie, chaque minute, chaque seconde est importante, car plus le temps passe, plus des millions de cellules « meurent » dans le cerveau. Celui-ci, jouant un rôle central dans le contrôle de toutes les fonctions corporelles, peut subir de graves dommages permanents si l’AVC n’est pas traité assez tôt. D’où l’importance vitale d’une intervention rapide.
Combien de temps pour agir lors d’un AVC ?
Lors d’un Accident Vasculaire Cérébral, le temps pour agir est extrêmement limité. La fenêtre d’intervention idéale est souvent décrite comme étant les « trois premières heures » après l’apparition des premiers symptômes. Ce laps de temps est crucial, car les traitements pour dissoudre les caillots sanguins sont les plus efficaces lorsqu’ils sont administrés le plus tôt possible.
Plus le traitement est administré rapidement, meilleures sont les chances de récupération et moins il y a de risques de dommages cérébraux permanents. C’est pourquoi il est essentiel de reconnaître les symptômes d’un AVC et d’appeler immédiatement les services d’urgence. Chaque minute compte pour préserver les fonctions cérébrales et minimiser les séquelles à long terme.
Comment aider la victime après l'intervention des secours ?
Après l’intervention des secours, le rôle de l’entourage ne s’arrête pas. En effet, le rétablissement de la victime d’un AVC nécessite un accompagnement soutenu.
La prévention de la récidive est primordiale. Il est recommandé d’aider la personne à adopter un mode de vie sain en encourageant notamment une alimentation équilibrée et une activité physique régulière.
En outre, veillez à ce que le patient prenne régulièrement son traitement médicamenteux. De nombreux médicaments, comme les anti-agrégants plaquettaires, aident à prévenir la formation de nouveaux caillots sanguins.
La rééducation joue également un rôle clé dans le rétablissement des fonctions motrices et cognitives. La victime d’un AVC peut nécessiter un soutien pour effectuer des exercices de rééducation recommandés par les professionnels de santé.
Comment réagir face à un cas d’accident vasculaire cérébral ?
Trois questions importantes à poser à la victime
- Demandez à la personne de sourire, de serrer les dents et de tirer la langue
- Demandez-lui de lever les bras
- Demandez-lui de répéter des phrases simples
Ces questions permettent de déceler une possible asymétrie au visage, d’analyser une quelconque difficulté à bouger ou encore d’évaluer un éventuel trouble du langage. Enfin, iI est conseillé de noter chaque détail et notamment l’heure à laquelle est survenu l’accident vasculaire cérébral afin de guider au mieux l’équipe médicale qui prendra le relais.
La position Latérale de Sécurité (PLS)
Après avoir diagnostiqué l’état général de la victime et pour l’aider à mieux respirer, mettez celle-ci en Position Latérale de Sécurité. Pour cela :
- Positionnez le bras droit de la personne en angle droit
- Placez sa main gauche sur son oreille droite et repliez sa jambe gauche
- Faites pivoter son corps sur le côté en faisant attention à maintenir sa tête
- Dégagez sa trachée en inclinant légèrement sa tête vers l’arrière
La mise en Position Latérale de Sécurité ne peut être effectuée que par une personne formée aux premiers secours.
